Avec une amie de Marseille, nous avions envie de participer à la fantastique course Marseille-Cassis (20 kms). Pour la 40ème édition, le nombre de participants est passé de 10 000 à 20 000. Les inscriptions se font par vague et les dossards partent très vite. Avec mon amie, nous nous connectons pour la 3ème et dernière vague (début avril). Et là, le bonheur : nous avons notre dossard….
A partir de là, la préparation commence, surtout la gestion d’un effort de 20 kms et d’un dénivelé de plus de 300m ; et oui avant mon adhésion à AIR3 (mars 2018), je n’arrivais pas à tenir plus de 7kms…
Les jours, semaines, et mois passent, tout comme les kilomètres de préparation… En septembre, Livie me conçoit un planning d’entraînement (du fractionné, des sorties longues…).
La semaine avant le départ, mon amie (étant blessée, elle ne peut plus faire cette course) m’harcèle de messages « Prêt ? ». Cela me met de plus en plus de stress…
Jour J : réveil à 6h, après une nuit assez agitée (j’ai fait la reconnaissance du parcours la veille et la montée du Col de La Gineste, 327m, me fait peur). Je rejoins un partenaire de course, direction le train. Nous plaisantons, mais le stress reste présent.
Petit échauffement, et nous prenons place dans le SAS -2h. Mes jambes sont lourdes, mais sont prêtes pour en découdre…
A l’approche du Vélodrome, le temps est parsemé de nuages (mieux que la veille où il n’a fait que pleuvoir), le temps idéal pour la course (selon un docteur, une température de 15°C est idéale pour faire une perf…)
9h32 : Départ. Je pars assez vite, mais sans griller mes forces, pour pouvoir monter le col de la Gineste sereinement, et atteindre mon objectif caché de 1h45.
La montée est plus raide à partir du 7ème kilomètre. A 500m du col, cela tire mais je travaille sur mon mental pour continuer ainsi. Je finis les 10 premiers kilomètres en 53 minutes. Ensuite, le reste du parcours alterne descentes et des montées saignantes de 1kms… Au 17ème kilomètre, des débuts de crampe arrivent. Je tire encore sur mes jambes, mais je ralentis mon allure ; cela permet à une participante de me doubler en me disant « J’ai eu presque toute la course le nom AIR3 devant moi ». A 500m de l’arrivée, je regarde ma montre. J’accélère, sprinte. Temps final : 1 heure 39 minutes et 42 secondes…. Je suis super content de cette performance, et d’avoir participé à cette course à laquelle j’ai pris du plaisir.
Merci à Livie pour ses entraînements et à tous les membres de l’asso que j’ai bassiné avec cette course pour la motivation et l’énergie qu’ils dégagent…